Je m’appelle AYIH Pierre. Je suis né le 21 juillet 1938 à Aneho au Togo. Je suis arrivé au Gabon en 1962 à l’âge de 24 ans. J’ai 70 ans aujourd’hui. Un dimanche, précisément le 6 octobre 2004,
Je me rendais à une réunion de citoyens togolais résidant au Gabon lorsqu’en sortant de chez moi et après avoir fait à peine plus de quatre pas, j’ai senti un coup violent sur mon tibia droit.
J’ai senti le coup jusqu’au genou, pendant ce temps, rien de visible ne m’avait touché ou n’était tombé. J’ai ressenti une vive douleur dans ma jambe où j’ai senti le coup. J’ai donc dû louer un taxi pour me rendre au lieu de la réunion. Quand je suis arrivé sur les lieux, je ne pouvais pas descendre de la voiture. Mes concitoyens ont dû venir me porter dans la salle. À la fin de la réunion, un de mes neveux qui est médecin m’a emmené à sa clinique pour administrer des injections de Profinid et m’a ensuite déposé à la maison. A partir de ce moment et pendant quatre jours, tout sembla rentré dans l’ordre.
Mais dès le cinquième jour, j’ai été assailli de violentes douleurs à la jambe et j’ai été emmené à l’hôpital. À l’hôpital, une radiographie a été faite qui a révélé, à ma plus grande surprise, que l’os était fracturé. La jambe a ensuite été placée dans un plâtre de Paris pendant un mois. Malgré tous les soins médicaux à l’hôpital, la jambe ne s’est pas améliorée. Je souffrais encore terriblement ; alors j’ai décidé d’aller à Lomé. Là, à l’hôpital, les spécialistes n’ont rien diagnostiqué qui justifiait la douleur que je ressentais. A cette époque, un de mes concitoyens proposa de m’emmener chez un médecin indigène. En me regardant, ce dernier s’étonna que je ne sois pas encore mort et me révéla qu’un sort m’avait été jeté. Il m’a donné beaucoup de traitements qui n’ont donné aucun fruit. Dès lors, je suis passé d’un médecin indigène à un autre sans traitement efficace. J’ai perdu plus de 600 000 Frs sur ceux-ci.
Je suis même allé dans une église où l’on disait des prières, mais elles n’ont pas donné les meilleurs résultats. Le 17 avril 2008, je suis revenu au Gabon sans recevoir la guérison que j’étais allé chercher. Un soir, j’étais chez moi quand j’ai entendu des louanges non loin de la maison. Ma femme m’a informé qu’il venait d’une église. Trois jours après mon retour, c’est-à-dire le dimanche 20 avril, j’allai assister au culte dans cette église inconnue. En quittant Lomé, le pasteur de l’église où je communiais m’avait recommandé de ne fréquenter qu’une église où le baptême se fait par immersion. Quand j’ai appris que c’était le baptême par immersion qui y était pratiqué, mon cœur s’est attaché à cette église. J’ai appris plus tard que l’Église était l’Église internationale de la Christian Missionary Fellowship à Libreville.
Un frère mûr a commencé à me conseiller. Il me rendait souvent visite et m’exhortait beaucoup. Lorsque la Convention avec le professeur Fomum a commencé, j’ai assisté à l’enseignement le jeudi 22 au soir et le 24 toute la journée. Décidément, le dimanche 25, c’est le grand jour, le jour du grand espoir pour moi, j’étais présent dès le début de la rencontre. Vers la fin de la réunion, alors qu’on priait pour les malades, j’ai ressenti une chaleur intense sur ma jambe droite malade, se propageant de la cheville jusqu’au genou. Après la chaleur, j’ai ressenti un calme total : plus de douleurs. Je venais d’être guéri. Quand ceux qui avaient été guéris furent appelés, je me levai promptement et je montai sur la scène. Pour la première fois depuis de nombreuses années, je pouvais marcher sans ma canne, dont je ne pouvais pas me passer auparavant, car je m’appuyais dessus en m’efforçant de marcher. J’ai monté l’escalier avec beaucoup de facilité et j’ai commencé à marcher librement sur la scène, tandis que ma canne était avec un pasteur. Je rends grâce à Dieu pour ce miracle qu’il a accompli sur moi
UNE VOIX POUR DES SIGNES, DES MERVEILLES ET DES MIRACLES N° 001