Comment une personne peut-elle être sûre d’avoir une place en tout lieu ? Qui est le genre de personne qui peut être sûr d’avoir une place partout ? Un serviteur. Un serviteur est celui qui supplie pour servir. Un serviteur n’est pas celui qui va quelque part pour augmenter les problèmes des gens de ce lieu. Celui qui va pour augmenter les problèmes des gens est un patron. S’il vient pour augmenter ton problème, tu pourrais souffrir à cause de lui. Tout le monde est à la recherche d’un serviteur. Les serviteurs sont reçus avec plaisir en tout lieu. Un serviteur réjouit le cœur. Un serviteur apporte la joie en tout lieu. Quand un serviteur arrive quelque part, les gens vont exprimer un grand soulagement : « Enfin ! ».
L’opposé d’un serviteur est un patron. Le patron s’attend à ce que les choses soient faites pour lui. Il s’attend à ce qu’on lui manifeste de l’attention. Il attend de l’aide des autres. Il s’attend à ce que les soient faites pour lui. Il peut se mettre en colère. Il peut être frustré. On peut le décevoir. Pour quiconque, un patron c’est trop. D’autre part, un serviteur ne se met jamais en colère. En fait, il ne peut jamais être en colère. Quand le patron vient chez toi, le fardeau est, en quoi peux-tu l’aider ? Il recherche de l’aide. Comment peux-tu le soutenir ? S’il y a 12 serviteurs quelque part, il y a toujours de la place pour davantage. Un patron est déjà de trop. Un patron est déjà ‘’trop’’. Le patron va échouer. Le patron doit échouer. S’il n’est pas rejeté, il sera finalement rejeté
Quelques Faits au Sujet d’un Serviteur Et d’un Patron
Voici certains faits au sujet d’un patron et d’un serviteur :
- Le patron s’élève lui-même. Le serviteur est élevé.
- Le patron a de la condescendance pour faire les choses. Le serviteur est exulté par le service qu’il rend.
- Le patron pense qu’en faisant des choses, il est en train de faire une faveur à quelqu’un d’autre. Le serviteur pense que c’est un grand privilège d’être une aide à l’autre.
- Le patron se plaint de ce qu’on n’a pas fait pour lui. Le serviteur se plaint de ce qu’il n’a pas fait pour son maître.
Je veux que tu confrontes ces faits et voir là où tu es tombé. Qu’est-ce que tu es ? Es-tu un patron ou un serviteur ? Qui est un serviteur ici ? Es-tu un patron ?
Quand un serviteur arrive quelque part, ses premières questions sont : « Que puis-je faire pour servir ? Qui, ici, a un besoin que je peux satisfaire ? Voilà tout son esprit.» Le patron, d’autre part, demande : « Qui va prendre soin de mes besoins ? » Nul ne s’est jamais querellé avec un serviteur. Il y a presque toujours des querelles parmi les patrons. Deux patrons vont toujours se quereller l’un l’autre. L’enfant d’un patron est une ruine pour ses parents. Un enfant de patron est une ruine totale dans la société, car les gens seront toujours en train de le frapper partout, jusqu’à ce que toute sa vie soit la fin des coups.
Le serviteur ne se justifie pas. Le patron se justifie avec toute sa force. Il va expliquer, expliquer et expliquer. Il va se défendre, se défendre et se défendre. Un serviteur ne se justifie jamais. Le patron va se justifier même jusqu’à la dernière goûte de son sang. Un serviteur se repent facilement. Un patron se justifie encore et encore et s’endurcit alors.
Dans l’Éternité, le patron aura le rang le plus bas. Pourquoi? Ce sera ainsi parce que le patron traite Dieu comme il traite l’homme. Il ne connait pas l’autorité de Dieu juste comme il ne connait pas celle de l’homme. Il se justifie devant Dieu juste comme il le fait devant l’homme. Le patron ne peut ne peut pas connaître le trésor d’être proche Dieu. Le patron ne peut ne peut pas connaître l’intimité avec le Seigneur. Le patron ne peut connaître pas la vraie communion avec le Seigneur. Le patron ne peut pas être dans une vraie communion avec Dieu. Mieux encore, il est loin de Dieu. La pire chose qui puisse arriver à un homme est d’avoir l’esprit d’un patron. Le patron a déjà été rejeté. C’est juste une affaire de temps avant qu’il soit rejeté en bloc.
C’est possible qu’une personne qui a commencé avec l’esprit d’un serviteur finisse avec celui d’un patron. Quelqu’un pourrait commencer comme un serviteur, se transforme en un patron, s’endurcit et périt en tant qu’un patron. L’esprit d’un serviteur n’est pas automatiquement maintenu. On peut le perdre. On peut le perdre par moment. On peut le perdre pour de bon. J’ai été très touché aux États-Unis par le fait que la plus parfaite construction en une personne peut voler en éclats. Pendant les 10 dernières années, lorsque j’ai voyagé pour aller aux État-Unis, il y a une personne à qui j’ai rendu quatre fois en quatre différents voyages.
La première fois que je lui ai rendu visite, il était
- content,
- plein d’énergie,
- joyeux,
- enjoué et
- satisfait de Dieu.
La deuxième fois que je suis allé, j’ai rencontré la personne à un niveau plus bas. La troisième fois, il était à un niveau plus bas que celui d’avant. La quatrième fois était le pire. La personne était à un niveau le plus bas. Chaque fois que je suis allé, j’ai rencontré la personne à un niveau plus bas qu’avant. Le déclin était choquant. L’esprit d’un serviteur n’est pas automatiquement maintenu. Une personne peut se transformer en la pire bête et finir dans la perte éternelle.
La vertu n’est pas automatiquement maintenue. Sans le travail dur agressif, le serviteur peut devenir un patron et finalement une bête. Il peut très facilement devenir un patron et une bête. Il faut de la violence pour renverser l’esprit de patron. J’ai dit que le serviteur est celui qui supplie pour servir. Permettez que je le mette d’une autre manière. Un serviteur est une personne qui a sacrifié ses propres besoins. Il a renoncé à ses besoins pour ceux d’une autre personne ou des autres. Quand deux personnes viennent à toi, chacun avec son propre besoin et chacun essayant d’utiliser l’autre ; s’il y a un serviteur parmi eux, il va mettre de côté ses besoins et demander : « Comment puis-je servir ? ». Il ne peut pas servir sans mettre de côté ses besoins. Comment quelqu’un peut-il servir sans mettre de côté ses propres besoins ? Ainsi, la question qu’il faut te poser et aux autres est : « Comment puis-je servir ? »
Normalement, un serviteur s’habille pour plaire à son maître. Observe les cuisiniers et les serviteurs dans les hôtels. Ils sont toujours bien habillés. Ils s’habillent pour plaire à tous les clients. Ils sont de prompts serviteurs. Le serviteur revêt non pas une tenue extérieure mais intérieure. Il la revêt pour plaire à son maître. Dans notre livre « Le Ministère de Supplication » que je suis en train d’écrire actuellement, Anne est considérée comme celle qui avait un cœur de serviteur.
« Anne se leva, après que l’on eut mangé et bu à Silo. Le sacrificateur Eli était assis sur un siège, près de l’un des poteaux du temple de l’Éternel. Et, l’amertume dans l’âme, elle pria l’Éternel et versa des pleurs. Elle fit un vœu, en disant : Éternel des armées ! Si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.
Comme elle restait longtemps en prière devant l’Éternel, Eli observa sa bouche. Anne parlait dans son cœur, et ne faisait que remuer les lèvres, mais on n’entendait point sa voix. Eli pensa qu’elle était ivre, et il lui dit : Jusques à quand seras-tu dans l’ivresse ? Fais passer ton vin.
Anne répondit : Non, mon seigneur, Je suis une femme qui souffre en son cœur, et Je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais Je répandais mon âme devant l’Éternel. Ne prends pas ta servante pour une femme pervertie, car c’est l’excès de ma douleur et de mon chagrin qui m’a fait parler jusqu’à présent.
Eli reprit la parole, et dit : Va en paix, et que le Dieu d’Israël exauce la prière que tu lui as adressée ! Elle dit : Que ta servante trouve grâce à tes yeux ! Et cette femme s’en alla. Elle mangea, et son visage ne fut plus le même.
Ils se levèrent de bon matin, et après s’être prosternés devant l’Éternel, ils s’en retournèrent et revinrent dans leur maison à Rama. Elkana connut Anne, sa femme, et l’Éternel se souvint d’elle. Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte, et elle enfanta un fils, qu’elle nomma Samuel, car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Éternel. » (1 Samuel 1:9-20).
Quand Eli, le souverain sacrificateur, accusa faussement Anne, elle aurait pu lui appliquer deux gifles. L’accusation d’Eli expose le degré jusqu’où il avait chuté de la gloire de Dieu. Anne aurait pu s’attaquer à sa fonction pour l’avoir faussement accusée, mais elle ne Le fit pas. Elle aurait pu lui demander : « Ne sais-tu pas quel est ton travail ? As-tu oublié que tu es un sacrificateur ? Es-tu incapable de distinguer une femme en prière d’une femme soûle ? ». Au contraire, sa réponse était : « Non, mon seigneur… je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais je répandais mon âme devant l’Éternel. » « Non, mon seigneur ! » Voilà les paroles d’un serviteur. Elles sont l’opposé direct de celles d’un patron.