Ma propre vie commença à propos de ce dont je suis en train de parler lorsque j’avais été conduit à chercher la puissance de Dieu, à cause d’un profond sens d’inadéquation. J’avais été invité à faire ce à quoi je n’étais pas qualifié, et rien ne pouvait me qualifier. Pendant six jours je m’étais préparé, et dans la soirée du sixième jour, les cieux s’ouvrirent. J’étais seul, sur mes genoux, et il était dix-sept heures. la puissance d’en haut descendit sur moi.
Je ne vais pas mentionner les signes immédiats. Mais la première qui se manifesta était une puissance inhabituelle de gagner les perdus. Je prêchais le même message tel que j’avais prêché avant avec très peu de résultats. Mais après que le Saint-Esprit était descendu sur moi, le même message sortit et produisit beaucoup de résultats.
En tant que témoin actif à l’université, j’avais l’habitude de voir un étudiant croire après deux ou trois mois. Mais ce samedi là, le Saint-Esprit descendit sur moi, et au cours de mon évangélisation normale la semaine d’après, quatre étudiants crurent, et je commençai à voir des étudiants croire en nombre. Partout où j’allais, les gens croyaient.
Je me rendis aux mêmes endroits où j’avais l’habitude de prêcher, et aux endroits où, lorsque j’avais dit: «Levez-vous», les gens étaient restés assis. le mardi suivant, j’allai, prêchai le même message, et lançai le même appel, et soixante ou soixante-dix personnes se levèrent, tous des garçons, et commencèrent à courir devant. Je pensais qu’ils venaient pour me battre. Je dis: «Halte – qu’est-ce que c’est?» Ils répondirent: «Mais tu as dit que ceux qui veulent recevoir Jésus doivent venir devant.» Alors je sus que quelque chose que je ne connaissais même pas s’était produit. J’avais prêché tel que je prêchais d’habitude. Je n’avais pas fait le lien avec se qui s’était passé samedi. C’est pourquoi j’étais ainsi surpris.
Puis je me rendis dans les rues de Kampala pendant trois ou quatre soirs, de dix-neuf heures à vingt-deux heures, et commençai à rendre témoignage. En deux ans environ, cinq cent personnes furent conduites au Seigneur dans les rues de Kampala.
Je commençai à courir après les pécheurs. Je me souviens d’un jeune homme. Je lui dis que je voulais lui parler de Jésus. Il me demanda: «Es-tu sauvé?» Je dis: «Oui, je suis très sauvé.» Il me dit: «Je n’écoute pas des personnes sauvés.» Je dis: «Tu écouteras celle-ci.» Il se mit à fuir et je me mis à courir après lui. J’étais en train de courir après lui. Puis lorsqu’il fut fatigué, il se mit à marcher et je me mis à lui prêcher, et prêcher, et prêcher. Je prêchai sur l’amour de Dieu, sur le jugement de Dieu, sur le péché – je prêchai, prêchai, prêchai.
Puis il s’arrêta. Il me dit: «Dis-m’en davantage» Je lui donnai un bout de papier. Il y avait mon nom et mon numéro de chambre; puis je m’en retournai en courant vers l’université. le lendemain, il passa deux heures à chercher ma chambre, et là, dans ma chambre, je le remis entre les précieuses mains du Maître.
Puis j’écrivis mon premier traité. J’écrivis mon premier traité de suivi, et commençai à me rendre dans tout l’Ouganda. J’étais devenu un autre homme. Je commençai à chasser les démons. Je me rendis à Bashora College à Nweri. J’étais le prédicateur pour ce week-end là. Lorsque j’arrivai, ils dirent que c’était une bonne chose que je sois venu. L’un des étudiants qui était sur le point de croire était allé en vacances. Son père l’avait emmené chez un sorcier et avait sacrifié un mouton pour qu’il travaille bien à l’école. Puis un démon entra en lui. Il revint à l’école et agissait comme un fou. Lorsque j’y arrivai, ils l’avaient enfermé dans une chambre.
Je le fis emmener par les garçons dans la maison de l’enseignant où je résidais, et je luttai pendant deux heures. C’était un conflit intense. Après deux heures, l’esprit sortit. L’étudiant tomba d’un côté, et je tombai de l’autre, fatigué, et c’était terminé.
Mais tout ceci est la forme extérieure de l’histoire. le fond de l’histoire est que, lorsque le Saint-Esprit descendit sur moi ce jour-là, et que j’allai prendre la parole à la réunion (la réunion qui avait été le moteur de ma recherche de Dieu pendant six jours avec jeûne), je rentrai à vingt-trois heures et, pour la première fois, je priai jusqu’au matin.
Tout mon être avait faim de Dieu. Je languissais pour Dieu. Je voulais être seul, afin d’être avec Lui. Je priai et priai et priai. L’Evêque Johnson Ntamo, l’Evêque de l’église Anglicane en Grande Bretagne était alors mon ami. Un jour, j’étais à genou et étais en train de prier. Il avait la clé de ma chambre. Il entra et, le lendemain, il me dit: «Je m’agenouillai et priai pendant trois heures, mais tu étais en train de parler à Dieu d’une manière que je ne compris pas. Après trois heures, je m’en allai.» Je n’avais jamais su qu’il était venu. J’étais perdu en Dieu.
Lorsque j’ouvris la Bible, la vérité commença à en sortir. la révélation vint. Je devins un enseignant du jour au lendemain. la vérité sortit de la Bible. Je me mis à marcher de long en large. Je voulais prier. Je me rappelai le samedi – on aurait dit que si je ne priais pas, je me briserais. Mais si je priais dans ma chambre, le bruit se serait fait entendre à l’extérieur et aurait perturbé les étudiants. Alors je me rendis chez un professeur qui était partis en Grande Bretagne et m’avait laissé ses clés.
Je me mis à y prier au plus fort de ma voix. Un certain frère vint, frappa à la porte et dit que j’étais en train de déranger. Je lui dis de disparaître rapidement et continuai à prier. J’avais été transporté hors de ce monde pendant six heures, et j’appris l’intercession aux pieds de Dieu dans le ciel.
C’était cette envie de Dieu, cette envie de Dieu, le fait que mon cœur brûlait pour Lui, le languissement, l’accomplissement en Lui qui m’ont conduit. J’avais deux costumes. Je nettoyai un à sec, l’emballai et le portai à un étudiant. J’étais devenu un autre homme.
Je voulais être seul avec Dieu. Et, de façon étrange, mes résultats au laboratoire changèrent juste. Les choses que j’avais faites pendant longtemps et qui n’avaient pas marché commencèrent juste à marcher. Si j’oubliais tout, mon languissement pour Jésus, la flamme dans mon cœur pour Jésus commençait alors à brûler. Il y a eu des moments où la flamme diminuait, mais elle revenait et brûlait dans de nouvelles mesures. Je ne peux dire qu’une chose, que le plus grand désir de mon cœur est que je sois seul avec Jésus. la puissance du Seigneur descendit sur moi. Dieu prit mon cœur et le posséda.
Jusque-là, tout le monde m’aimait. Depuis ce jour-là, le campus se divisa en deux. Dans le réveil, il y avait une scission au sujet de Zach Fomum. Certains me haïrent complètement, d’autres m’aimèrent complètement. la puissance d’un Autre était descendue sur moi.
Nous sommes actuellement en train de prier que la même puissance descende sur dix mille croyants à Yaoundé, et alors la ville sera en feu. Gloire soit à Dieu.
Extrait du livre : La Puissance Pour le Service – Z.T. Fomum