Nul ne doit penser qu’il a la liberté de venir devant le Dieu des cieux, de demander une chose quelconque qu’il veut, et de laisser à Dieu le soin de déterminer si cette chose est selon Sa volonté. Nul ne doit se tromper en pensant que toute prière qui n’est pas selon Sa volonté est juste écartée par le Seigneur, et que tout ce que souffre une telle personne c’est le fait qu’elle a perdu du temps. La prière est une chose plus sérieuse que cela. Les mots humains ne vont pas à Dieu sans produire d’effet ou sans avoir de conséquence.
Lorsqu’une personne prie selon la volonté de Dieu, le Seigneur se réjouit et répond pour la bénédiction de la personne qui a prié. La Bible dit :
“ Nous avons auprès de Lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandons, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée ” (1 Jean 5:14-15).
Les croyants devraient toujours œuvrer pour prier selon la volonté de Dieu.
Lorsqu’une personne prie dans l’ignorance, hors de la volonté de Dieu, le Seigneur lui pardonne, et aucun mal ne peut l’atteindre à cause de sa prière. Mais, la personne qui, par ignorance, prie hors de la volonté de Dieu, et pour qui cette ignorance est le fruit de la paresse à chercher la volonté de Dieu de tout son cœur, en souffrira parce qu’elle a manqué de connaître la volonté de Dieu à cause de la paresse. Lorsqu’une personne sait que quelque chose n’est pas dans la volonté de Dieu, mais décide de la désirer et de la demander dans la prière, le Seigneur lui laissera avoir ce qu’elle a demandé pour sa destruction immédiate ou à long terme.
Examinons deux exemples de telles prières à partir de la Parole de Dieu.
Le Ramassis Dans le Désert
La Bible dit :
“ Une multitude de gens de toute espèce montèrent avec eux ; ils avaient aussi des troupeaux considérables de brebis et de bœufs ” (Exode 12 :38). “ Le ramassis des gens qui se trouvaient au milieu d’Israël fut saisi de convoitise ; et même les enfants d’Israël commencèrent à pleurer, et dirent : Qui nous donnera de la viande à manger ? Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Egypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. Maintenant, notre âme est desséchée : Plus rien ! Nos yeux ne voient que de la manne” (Nombres 11 :4-6). “Moïse entendit le peuple qui pleurait, chacun dans sa famille et à l’entrée de sa tente. La colère de l’Eternel s’enflamma fortement” (Nombres 11 :10).
Et l’Eternel dit à Moïse :
“ Tu diras au peuple : Sanctifiez-vous pour demain, et vous mangerez de la viande, puisque vous avez pleuré aux oreilles de l’Eternel, en disant : Qui nous fera manger de la viande ? car nous étions biens en Egypte. L’Eternel vous donnera de la viande, et vous en mangerez. Vous en mangerez non pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines et que vous ayez du dégoût, parce que vous avez rejeté l’Eternel qui est au milieu de vous, et parce que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Egypte ?” (Nombres 11:18-20 ).
“L’Eternel fit souffler de la mer un vent, qui amena des cailles, et les répandit sur le camp, environ une journée de chemin d’un côté et une journée de chemin de l’autre côté autour du camp. Il y en avait près de deux coudées au-dessus de la surface de la terre. Pendant tout ce jour et toute la nuit, et pendant toute la journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles; celui qui en avait ramassé le moins en avait dix homers. Ils les étendirent pour eux autour du camp. Comme la chair était encore entre leurs dents sans être mâchée, la colère de l’Eternel s’enflamma contre le peuple, et l’Eternel frappa le peuple d’une très grande plaie. On donna à ce lieu le nom de Kibroth-Hattaava, parce qu’on y enterra le peuple que la convoitise avait saisi” (Nombres 11 :31-34). “Ils furent saisis de convoitise dans le désert, et ils tentèrent Dieu dans la solitude. Il leur accorda ce qu’ils demandaient ; puis il envoya le dépérissement dans leur corps” (Psaume 106:14-15).
Ils désiraient la viande bien qu’ils n’en eussent point besoin. Ils pleuraient pour la viande et méprisèrent la manne que le Seigneur leur avait donnée, et qui satisfaisait leur besoin et non leur convoitise. Ils s’établirent au niveau de la convoitise, de la cupidité, des désirs qui étaient enracinés dans le moi et non dans le besoin ou dans le Seigneur. Le Seigneur en fut offensé, et leur accorda ce qu’ils demandaient, plus une bonification mortelle, la plaie.
Il y en a plusieurs aujourd’hui qui sont comme le ramassis dans le désert. Ils sont dans l’Eglise, mais leurs cœurs n’ont pas été circoncis de l’amour du monde ni de l’amour des choses du monde. Ils convoitent une chose du monde après l’autre, et une position du monde après l’autre. Le Seigneur regarde à de tels cœurs et quelquefois, leur donne ce qu’ils désirent plus le dépérissement de l’âme. Quelquefois aussi, Il est offensé et leur donne le dépérissement de l’âme, sans permettre qu’ils aient ce qu’ils désirent.
Chaque personne doit examiner les désirs de son cœur et voir si ce sont également les désirs du cœur de Dieu. Lorsque quelqu’un découvre qu’il y a dans son cœur des désirs qui ne correspondent pas aux désirs du cœur de Dieu, il doit s’en repentir immédiatement et en être purifié. Cela ne suffit pas de dire que ce ne sont que des désirs et non des prières. Dans un sens, les désirs des cœurs des hommes coulent vers Dieu comme des prières, même sans que la personne demande consciemment. Dans un sens, tous les désirs sont des prières, car tout ce qui est sur le cœur est devant Dieu. Il voit cela et agit en conséquence. La pureté de désir et la conformité du désir à la volonté de Dieu sont indispensables pour la santé spirituelle. Puissent les enfants de Dieu noter cela. Puissent-ils établir une fois pour toutes et à jamais qu’ils ne permettront pas qu’une chose quelconque qu’ ils savent avec certitude ne pas être dans la volonté de Dieu, demeure une seconde en plus dans leurs cœurs. Puissent-ils être miséricordieux et corriger les autres membres du corps qui demandent dans une dangereuse ignorance ! Louange au Seigneur !