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La Sante Parfaite: Ton Heritage (Z.T. Fomum)

La première chose que je voudrais dire est que tu ne dois pas fixer ta pensée sur la maladie. Si tu te mets à demander ou à chercher ce qui ne va pas dans ta santé, tu vas probablement trouver une ou deux choses qui ne vont pas très bien dans ta santé. Demande plutôt ce qui va bien dans ta santé. Je veux que tu pointes trente choses qui vont bien en toi et que tu remercies Dieu pour elles. Commence maintenant.

Dieu a été bon envers Ses enfants en matière de santé. Si tu es en train de lire ce livre, cela signifie que tu es suffisamment en bonne santé pour être capable de le faire. D’autre part, les gens sont souvent mieux portants qu’ils ne semblent l’être. Le pessimisme n’est pas une attitude chrétienne. Comment pouvons-nous avoir un Sauveur merveilleux comme le Seigneur Jésus et nous concentrer cependant sur le côté négatif des choses ? Ce n’est pas juste.

Nous Sommes Plus Que Vainqueurs

La Bible dit :

 «Et nous savons du reste que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous !

Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met a mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.» (Rom 8:28-39)

Nous avons besoin de croire que nous sommes plus que vainqueurs et ensuite entrer dans l’expérience de cela. Il nous faut croire avant de voir. Certains disent : « Voir c’est croire.» Mais avec le Seigneur, « Croire c’est voir.» Même s’il me fallait échouer un million de fois, je confesserai encore que je suis plus que vainqueur, car c’est cela mon statut. Mais, par la grâce de Dieu, je m’efforce de m’assurer que mon statut soit aussi mon expérience. Cependant, je ne commence pas à partir de mon expérience. Je commence par le témoignage des Saintes Ecritures.

Comment ceci s’applique-t-il à la guérison ? Il faut que je regarde premièrement à ce que Dieu a fait. Et qu’est-ce qu’Il a fait ? Quand le Seigneur est allé à la croix, toutes nos maladies, nos maux, et nos infirmités ont été mis sur Lui, et par Ses meurtrissures nous avions été guéris. Ceci est un fait.

Par Ses Meurtrissures Nous Sommes Guéris

Dans Esaïe se trouve la description de cet homme de douleur : « Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié, mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. (Esaïe 53:3-5). Il était un homme de douleur et de maladies. Il avait pris sur Lui toutes nos maladies.

Quand nous rencontrons le Seigneur dans le Nouveau Testament, nous voyons l’accomplissement de ce qui est dit de Lui dans le livre d’Esaïe, tel que cité plus haut. Nous lisons ceci :

Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades. Afin que s’accomplit, ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies. (Mathieu 8:16-17)

Esaïe l’avait dit, et le Seigneur fit les miracles pour confirmer le fait qu’Il a effectivement pris sur Lui nos infirmités et porté nos maladies.

Du point de vue de Dieu, Jésus a porté nos maladies ; par Ses meurtrissures nous avons été guéris. C’est ce que dit la Bible. Si la Bible est vraie, et elle est vraie, alors nous avons été guéris. Puisque nous avons été guéris, ce qu’il nous faut maintenant, c’est entrer dans notre héritage.

Nous allons illustrer cela de la manière suivante. Si ton épouse venait auprès de toi supplier que tu l’acceptes comme ta femme, cela serait-il normal ? Ou comment le prendrais-tu si ta fille venait te supplier que tu l’acceptes comme ta fille? S’il y avait un besoin dans ce domaine, elles auront seulement besoin d’affirmer ce qu’elles sont : ta femme ou ta fille.

De la même manière, nous nous tournons vers le Seigneur et disons : «Tu as pris sur Toi mes maladies et mes iniquités. Le châtiment qui me donne la paix est tombé sur Toi. Par Tes meurtrissures, j’ai été guéri.» La question est: Crois-tu que par les meurtrissures du Seigneur tu as été guéri ? Tout ce qu’il te faut faire, c’est de croire à Sa parole, de chanter Ses louanges et d’entrer dans ton héritage !

 

Guérison Du Croyant Est Dans Le Passe

J’ai entendu parler de certaines personnes qui essayaient de se crucifier à nouveau, afin de plaire à Dieu. Dieu ne peut plus être satisfait de cette manière. Il sera plutôt offensé. Pourquoi ? Jésus l’a déjà fait une fois pour toutes. La Bible dit :

 «Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois après quoi vient

le jugement, de même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui

l’attendent pour leur salut.» (Hébreux 7:27-28)

Pourquoi Moïse fut-il disqualifié ? La première fois, Dieu lui dit de frapper le rocher. Il obéit en frappant le rocher, et il en sortit de l’eau. La deuxième fois, Dieu lui demanda de parler au rocher. Mais alors, il le frappa deux fois. Ce fut là une tragédie théologique. Il était en quelque sorte en train de dire que le Seigneur devrait aller à la croix trois fois. Pourquoi ? La Bible dit clairement que ce rocher était Christ, et le Seigneur avait dit qu’Il frapperait le berger et les brebis seraient dispersées. Le rocher, Christ, devait être frappé une fois. Il devait mourir sur la croix une seule fois. Etant en colère, Moïse, au lieu de parler au rocher, frappa le rocher deux fois. Par cet acte, il fut disqualifié de la direction. Rien ne pouvait l’aider. Quiconque essaie de mourir encore sur la croix sera en train de faire quelque chose de terrible au-delà de ce qu’on peut dire.

Lorsqu’il s’agit de la maladie et de la guérison, nous devons avoir la même attitude. Le Seigneur a pris nos maladies, et par Ses meurtrissures, nous avons été guéris. Nous regardons à Lui et confessons notre guérison. Nous ne confessons pas nos maladies. Nous confessons notre guérison. Nous confessons ce qu’Il a fait, nous Le bénissons pour cela, ensuite, nous entrons dans la réalité de cela.

 

Par La Foi, Non Par La Vue

Le Seigneur t’a donné Sa santé. Aucun homme ne pouvait te la donner. Mais Il l’a fait. Il t’a guéri. Puisqu’Il l’a fait, tu as besoin de le croire et de le confesser. Il te faut le faire, quel que soit ce que tu ressens. Ceci parce que la foi précède l’expérience. Lorsqu’on prie pour certaines personnes, au lieu de croire le Seigneur et d’aller de l’avant, elles se concentrent sur la maladie. Ce n’est pas là le chemin du Seigneur qui mène à la guérison.

On raconte l’histoire de quelqu’un qui avait semé un grain de haricot le matin. Le soir, il alla ouvrir le sol pour voir si le grain était en train de germer. Il ne vit pas de racines. Le jour suivant, il alla ouvrir le sol pour voir si au cours de la nuit quelques racines avaient poussé. Il fit cela pendant quelque temps et ne trouva jamais de racines. Le problème était que tant qu’il continuait à ouvrir le sol, il empêchait au grain de haricot de germer. En d’autres termes, il voulait marcher par la vue. Ne fais pas comme lui lorsqu’il s’agit de ta guérison. Aie foi au Seigneur et tu verras Ses merveilles dans ta vie.

Extrait du livre : Faire du Progrès Spirituel, Vol 2 – Z.T. Fomum

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