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La Vie Dans L’Etat D’Homme Brisé : Le Débordement Dans Le Ministère (Z.T. Fomum)

Comme nous avons vu, Israël avait réellement fait du progrès. Il appartenait totalement au Seigneur. Dieu pouvait avoir accès libre en lui dans le moindre aspect. Il ne présentait pas d’obstacles à Dieu. Il était un homme brisé et il était un homme qui n’avait personne d’autre à aimer en dehors de Dieu. Il se trouvait ainsi dans une  qui pouvait être utilisée. Il ne se débattait pas pour rendre ministère. Du fait qu’il n’y avait rien de sa nature ou de ses goûts qui puissent obstruer la voie, la vie de Dieu coulait juste à travers lui telle que le Seigneur la voulait. Le vrai ministère n’a rien à voir avec la lutte de la chair. Le vrai ministère est le débordement d’une personne qui est pleine de Dieu. Ce débordement fut illustré dans deux incidents dans la vie d’Israël. Ces deux incidents sont :

  1. La Bénédiction de Pharaon

 Israël fut conduit devant Pharaon. Du point de vue de l’apparence physique, on ne s’attendait pas à grand chose de la part d’Israël. Il était vieux et il boitait. Il n’avait rien de désirable dans son apparence physique. Il portait les marques de la touche de l’homme céleste en cette nuit mémorable.

Israël savait qu’il se tenait devant le grand roi Pharaon. Cependant, il savait que la vraie grandeur ne dépendait pas de la position dans le monde, ou des possessions, ou encore de l’apparence physique. Il savait que la vraie grandeur dépendait de la position devant Dieu, position gagnée et établie à travers le brisement et la séparation d’avec toute autre chose. Israël bénit Pharaon (Genèse 47:7-10). Pharaon accepta la bénédiction. Normalement, le plus grand bénit le plus petit. Israël était plus grand que Pharaon comme résultat de la stature spirituelle. Il le savait et Pharaon le savait. Les deux savaient que du fait qu’Israël connaissait Dieu et que Dieu avait beaucoup traité avec Lui, il possédait quelque chose que Pharaon ne possédait pas. Il n’avait pas joué le jeu de la fausse humilité en se disant qu’il ne bénirait pas Pharaon parce qu’il était roi. Ceux qui sont brisés connaissent leur autorité et leur position, et ils ne prétendent pas là-dessus.

  1. La Bénédiction Préférentielle D’Ephraïm et Non de Manassé

 Les yeux d’Israël étaient obscurcis par la vieillesse, mais il n’avait pas perdu la vue spirituelle. Il ne pouvait pas voir physiquement, mais spirituellement, ses yeux étaient grandement ouverts et totalement alertes. Cette capacité de voir et de discerner est ce qui lui avait manqué pendant qu’il était encore non brisé. Après le brisement, il voyait pleinement.

Joseph amena ses enfants Manassé et Ephraïm devant Israël. Il demanda à les bénir. “Joseph les prit tous deux, Ephraïm de sa main droite à la gauche d’Israël, et Manassé de sa main gauche à la droite d’Israël, et il les fit approcher de lui” (Genèse 48:13). Joseph était juste en train d’agir au niveau naturel. Mais Israël n’agit pas à ce même niveau. La Bible dit : “Israël étendit sa main droite et la posa sur la tête d’Ephraïm qui était le plus jeune, et il posa sa main gauche sur la tête de Manassé. Ce fut avec intention qu’il posa ses mains ainsi, car Manassé était le premier-né” (Genèse 48:13-14). “Joseph vit avec déplaisir que son père posait sa main droite sur la tête d’Ephraïm ; il saisit la main de son père pour la détourner de dessus la tête d’Ephraïm, et la diriger sur celle de Manassé. Et Joseph dit à son père : Pas ainsi, mon père, car celui-ci est le premier-né ; pose ta main droite sur sa tête. Son père refusa, et dit : Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi deviendra un peuple, lui aussi sera grand ; mais son frère cadet sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude de nations. Il les bénit ce jour-là, et dit : C’est par toi qu’Israël bénira, en disant : Que Dieu te traite comme Ephraïm et comme Manassé! Et il mit Ephraïm avant Manassé” (Genèse 48:17-20).

Bien que la vue d’Israël fût obscurcie, il voyait. Il était en train de perdre la vue physique, mais il avait gagné la vue spirituelle. Il possédait la vue prophétique. Bien qu’il ne pût plus voir les choses du présent à cause de sa vue faible, il vit les choses du futur et il vit qu’Ephraïm serait plus grand que Manassé. Il vit et il agit. Il ne bénit pas les enfants juste à partir de la manière dont ils lui furent présentés. Il ne dit pas qu’il maintiendrait le statu quo parce que les enfants étaient nés de cette façon et lui étaient présentés de cette manière. Il vit ce qui était dans la pensée de Dieu, et il était engagé à cela. Il refusa d’enfreindre ce qu’il connaissait comme étant la volonté de Dieu de peur de blesser les gens. Il refusa d’écouter les protestations de Joseph.

Ceux qui sont brisés verront le dessein de Dieu, et la direction vers laquelle Dieu S’attend à ce qu’ils se dirigent. Ayant vu ce que Dieu veut, ils refuseront avec entêtement d’en être dissuadés. Ils se tiendront du côté de Dieu sans tenir compte de qui est blessé. Joseph vit avec déplaisir, mais que pouvait faire Israël? Devrait-il laisser tomber ce que Dieu lui avait montré pour faire plaisir à Joseph ? Non. Israël dit : “Je le sais, mon fils, je le sais.” Il y a un genre de connaissance des choses sur le coeur de Dieu que les brisés possèdent, mais qui manque aux non brisés. Israël continua avec ce que Dieu lui avait montré. Il connaissait. On s’opposa à lui. Il demeura ferme, et sans présenter d’excuses, bénit Ephraïm plus que Manassé.

Joseph avait les faits, mais il ne possédait pas la “connaissance.” Israël possédait la connaissance, et il l’énonça et la proclama. Il bénit Ephraïm plus que Manassé et rendit Ephraïm plus grand que Manassé. Il établit la volonté de Dieu.

Israël était allé très loin avec Dieu. Il était devenu un homme d’une incontestable stature devant Dieu. Il avait la témérité de mettre le plus jeune avant l’aîné, selon la volonté de Dieu. Son père Isaac avait manqué ce courage et cela lui avait causé beaucoup de mal. Ayant atteint de grandes hauteurs avec Dieu, il fut fort là où son père avait été faible, et par là, il fit avancer le Royaume de Dieu. La vie coulait de lui pendant qu’il rendait ministère. C’était un débordement de la super-abondance qu’il avait reçue du Seigneur. Il était vrai. Il était honnête. Il exalta le nom du Seigneur. Il entra dans la gloire du Seigneur et rendit ministère à partir de la gloire. C’est merveilleux ! Gloire soit au Seigneur qui travailla pour produire une telle excellence en celui qui, au début, était si faux. Il est Dieu. Il est capable. Il veut. Puissent tous Ses enfants se soumettre à Ses traitements, et comme Israël, entrer dans la vie abondante, une vie abondante qui coulera d’eux vers les autres.

Amen !

Extrait du livre: Le Brisement : (Le Secret du Débordement Spirituel) – Z.T. Fomum

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