Que les saints aillent dans d’autres parties de la ville, de la Nation, du Continent comme missionnaires ou qu’ils restent à la base, tous les saints comme nous l’avons vu précédemment sont des missionnaires. Nous avons été sauvés et laissés sur terre pour un but spécifique et ce but, c’est d’être impliqué dans le gagnement des âmes pour le Seigneur. Si ce n’était pas l’obligation joyeuse de rester et de dépeupler l’enfer à l’avantage du ciel, chacun d’entre nous serait allé au ciel le jour même où il a été sauvé. Que personne ne soit assez fou pour penser que les missionnaires, ce sont uniquement ceux-là qui vont hors de cette nation. Il y’a les missionnaires locaux, nationaux et internationaux. Les hommes meurent par milliers chaque jour et entrent dans une éternité sans Christ. C’est notre responsabilité de faire tout ce qui est possible ; de sacrifier tout ce qui est possible afin de contribuer au changement de cette situation.
Nous devons investir notre tout dans l’évangile. Nous devons nous libérer de la mentalité du Tiers-Monde qui tend seulement à recevoir. Les peuples des pays en voie de développement ont tendance seulement à mendier de ceux des pays développés. Dans cette logique, les africains pensent plus à recevoir de l’Europe, des Etats-Unis, ainsi de suite. Ils ne pensent pas qu’ils peuvent leur donner. Un missionnaire ami m’a une fois dit de manière provocante « les premiers mots que l’on entend un enfant Africain prononcer sont : « donne-moi ». Nous sommes appelés un continent mendiant. Nous sommes un continent mendiant. La plupart de nos problèmes proviennent du fait que nous croisons les bras et nous attendons juste que les blancs nous donnent ce dont nous avons besoin. Il y’a une mentalité du recevoir et une telle mentalité est toujours en train de critiquer l’homme blanc. Elle dit : « il nous a dépouillés par l’esclavage. Il nous a dépouillés par le colonialisme. Il continue à nous dépouiller par le néo-colonialisme. Non! Le problème c’est nous. Regardez aux pays qui auparavant, étaient comme nous. Aussitôt qu’ils ont été délivrés de cette mentalité satanique, ils ont commencé à faire du progrès. Regardez aux progrès que les pays comme la Chine, Taïwan, la Corée du Nord et la Corée du Sud font. Puissions-nous être délivrés d’une mentalité diabolique.
Plus nous recevons, plus pauvres nous devenons. Même le Seigneur a dit « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Nous naissons dans des contextes politiques et administratifs qui sont essentiellement païens. Nous ne devons pas continuer à nous engouffrer sous de tels contextes. Nous devons confronter le fait que donner, c’est la vision de Dieu et que dans le contexte spirituel, Dieu nous appelle à donner. C’est pour cette raison que nous coopérons avec Dieu pour envoyer des missionnaires. C’est pour cette raison que nous ne devons pas désobéir aux écritures qui nous commandent d’aller et de faire de toutes les nations des disciples ‘(Matthieu 28 :18-20).
Nous sommes un peuple riche. Dieu le dit et nous le savons. Nous aimerions prendre l’exemple de la Nation X. Il y’a la pauvreté là-bas, mais le pire c’est la pauvreté spirituelle. Toutes les vingt-quatre heures, 25 000 personnes périssent pour entrer dans une éternité sans Christ. Toutes les vingt-quatre heures 25 000 per- sonnes ont une place assurée dans le lac de feu. Imaginez le nombre de ceux-là qui sont déjà dans le lac de feu depuis que l’évangile a commencé à être prêché au premier siècle. J’étais dans une ville de ce pays il y’a quelques temps et une chose qui m’a frappé là-bas, c’était les grandes foules de personnes qui remplissaient les rues, les maisons et partout. A l’aéroport il fallait se faufiler parmi cette grande foule. Ce n’est pas qu’il y’avait ce jour-là un évènement qui nécessitait la participation de tant de personnes. C’est juste normal là-bas. A n’importe quel moment de la journée. Il y’a toujours des foules comme celles que j’ai vues répandues sur tout le territoire. La question c’est « qu’est-ce que nous faisons pour empêcher à ces multitudes d’aller dans le lac de feu ? ».
Si nous ne travaillons pas dur et très dur, nous dépouillant de tout luxe, le sang de ces gens sera sur nous, de même que le sang des 6.5 milliards qui peuplent la planète terre. Les sous-quartiers de cette nation ayant environ 240 000 000 de per- sonnes présentent chacune une situation plus pauvre et plus misérable que n’importe où ici au Cameroun. Dans cette nation 240 000 000 personnes gagnent moins ou l’équivalent de 180 francs CFA chaque mois. Il y a environ 400 000 enfants dans les rues de cette nation qui sont sans parents. Ils sont des vagabonds chroniques et certains d’entre eux ne savent ni d’où ils viennent ni où ils vont. Ces enfants ne sont pas seulement sans parents et sans foyer, mais aussi sans Dieu. J’étais saisi par ces faits et j’ai réalisé à ma plus grande honte que j’étais un criminel de vivre si confortablement alors que des millions pour lesquels j’aurais pu sacrifier périssent jour après jour. J’ai réalisé que si je sacrifiais davantage, ces millions auraient été sauvés. Mon épouse et moi, nous avons donc décidé de faire quelque chose à ce sujet. Nous nous sommes dit « si nous devions vivre dix fois mieux que ce peuple et être vingt fois plus riches qu’eux, ce serait catastrophique, nous avons décidé sur quatre choses : La première chose est que nous avons augmenté notre don au Seigneur allant de 84% à 90%. Que les 10% restants soient suffisants pour ma famille et moi, nous importait peu. Nous savions juste que quelque chose devait être fait dans le but de sauver les hommes qui périssent. Quelque chose devait être fait pour ces gens.
Nous avons pensé aux statistiques suivantes :
- 25 000 personnes périssent toutes les vingt-quatre heures sans Christ
- 250 000 personnes périssent tous les 10 jours sans Christ
- 1 000 000 de personnes périssent tous les quarante jours sans Christ.
Tous les quarante jours, les flammes de la destruction éternelle s’ouvrent et avalent un millions d’entre eux. Certains d’entre eux auraient pu être sauvés si nous avions fait quelque chose à ce sujet. La deuxième chose est que, nous avons mis en vente notre Mercedes Benz 240D. L’argent obtenu de la vente de cette voiture avait pour but d’être utilisé dans la bataille pour sauver certains d’entre eux. Je savais pour sûr que, même si je ne devais plus jamais avoir la voiture de toute ma vie, ce ne serait rien en comparaison aux vingt-cinq mille personnes qui périssent chaque jour sans Christ dans cette Nation. Ils ne périssent pas seulement sans Christ. Un tel langage peut être très subtil. Ils périssent sans même avoir écouté l’évangile. Il y a 631.949 villages dans cette Nation et il y’a 600 000 d’entre eux qui n’ont aucun témoignage chrétien. Les habitants qui sont dans ces villages n’ont aucune espérance au-delà de la tombe. Ils n’ont aucune espérance parce qu’ils n’ont pas Christ. Ils n’y a même pas un brin d’espérance en dehors de Christ. Soit ils écoutent l’évangile et sont sauvés, soit ils périssent éternellement. Nous avons également décidé que tout ce que nous possédions et dont nous n’avions pas absolument besoin devait être vendu et l’argent investi dans le gagne- ment des âmes pour le Seigneur Jésus. Garder une quelconque de ces choses, empêcherait aux hommes d’aller au ciel.
L’apôtre Paul écrivit dans Romains1 :14-15 disant « Je me dois aux grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants. Ainsi j’ai un vif désir de vous annoncer aussi l’évangile, à vous qui êtes à Rome. » Moi qui suis sauvé, je suis redevable à chaque homme dans cette ville, nation et continent. Je suis redevable à chacun en Inde, Chine, Russie, Hong Kong et la Grande Bretagne. Je me dois à chacun sur la planète terre. Je leur dois l’évangile de Jésus–Christ, la Parole de Dieu, le Chemin du salut et le chemin de la vie. Je dois élever un grand mur pour empêcher qu’ils aillent en enfer.
- A moins que je n’élève toutes les barrières que je peux élever pour empêcher aux hommes d’aller en enfer.
- A moins que je n’élève toutes les barrières que je peux élever pour bloquer le chemin de l’enfer aux hommes.
- A moins que je ne donne tout ce que je peux donner, à moins que je ne déverse tout ce que je peux déverser,
je serai l’homme le plus méchant sur terre car je connais le chemin qui mène au ciel, mais je laisse les pêcheurs aller en enfer. Existe-t-il plus méchant acte que celui-ci ? Y’aurait-il plus grand crime que celui-ci contre l’humanité ? Y’aurait-il plus grande horreur que pour un homme de permettre à une créature précieuse de Dieu qui aurait pu être sauvée d’aller en enfer ? Devons-nous laisser les hommes périr sans Christ afin que du Lac de feu, ils crient nous accusant ? Loin de là! Aimerions-nous entendre les gens criant, pleurant de l’enfer comme le Seigneur l’avait fait sur la croix lorsqu’il a crié au Père « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Allons-nous supporter d’entendre de tels cris qui seront évidemment sans réponses ? A Dieu ne plaise!
Extrait du livre: Un Coeur de Missionnaire et Une Vie de Missionnaire – Z.T. Fomum