Si tu apprends au sujet d’une expérience spirituelle qui t’est totalement étrangère, prends cela comme un défi à avancer, et non comme un sujet de découragement. Si tu prends l’amour de Marie de Magdala comme une cause de découragement, alors tu n’avanceras pas. Mais si tu vois cela comme une opportunité de t’élever à un nouveau degré, alors tu t’élèveras.
Quand Dieu expose mes fautes, je vois en cela un nouveau tremplin à partir duquel sauter vers le haut. Tu ne dois pas non plus garder tes yeux fixés sur le passé pendant que tu avances. Comment un homme peut-il avancer tout en regardant derrière ? Il sera sûrement impliqué dans un accident. Même si tu as fait mille erreurs dans le passé, oublie-les. Et même si tu as eu un million de succès dans le passé, oublie-les. Les yeux doivent être fixés devant.
L’apôtre Paul dit : “…oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.” (Philippiens 3 : 13-14)
Tu ne peux pas presser de l’avant vers ce qui est dans le passé. Il y a des gens qui se spécialisent à pleurer sur du lait versé. Ce sont des larmes gaspillées. Même si tu pleures et pleures, tu ne pourras pas récupérer le lait versé et le boire. Regarde devant vers le nouveau lait qui viendra, et rassure-toi que tu ne le verses pas à terre.
Nous vous apportons ce message, croyant que vous êtes des aigles déterminés à vous envoler. Nous croyons que quand tu montres à un aigle une nouvelle hauteur, la réponse est : “Je ne savais pas qu’il existait une telle hauteur, je vais m’y lancer.” Voilà comment je me suis comporté dans ma vie chrétienne. Je ne me suis jamais assis pour pleurer ou pour regretter. Je dis : “J’ai fait une erreur. Je vais m’améliorer. Je ne savais pas que c’était ainsi. Maintenant que je sais, les choses seront différentes. » Je ne connais pas le jour où ayant vu de nouveaux standards, cela a créé en moi le découragement.
S’Efforcer Vers L’Avant
L’année où j’ai donné ma vie au Seigneur, j’ai lu la biographie de Hudson Taylor. C’était une vie ! Je me suis réjoui. J’ai dit : « Il y a donc de grandes choses à faire dans cette vie chrétienne ? De grandes possibilités ! Ainsi on peut donc connaître la délivrance du péché ? Quelqu’un peut donc secouer tout un continent ? » J’ai commencé à dire : « Si cela peut être fait, alors je le ferai. » Je languissais de connaître son secret. Je lus ses livres pour y découvrir son secret. Je découvris que l’un de ses secrets était la foi. Un autre de ses secrets était un abandon sans frein à Dieu. Je découvris aussi qu’il y avait en lui cet esprit de vouloir faire le presqu’impossible pour Dieu. Voilà comment j’ai passé la première année de ma vie chrétienne.
Je me suis dit : « Etant donné que pour toute chose, la réponse semble se trouver dans la Bible, il faut que je la connaisse.» Dans ma première année en tant que croyant, j’ai lu la Bible cinq fois de Genèse à Apocalypse. J’ai aussi lu cinquante livres sur la vie chrétienne. Je lisais un livre par semaine. J’étais en première année d’université et je ne trouvais pas mes études difficiles. Je ne dormais pas plus de cinq heures par jour. J’ai maintenant diminué mes heures de sommeil. Je trouvais excitant de connaître de plus en plus au sujet de cette Parole dont dépendait toute la vie chrétienne.
J’avais aussi décidé d’avoir une licence de première classe. Il y avait un prix d’honneur réservé à l’étudiant le plus distingué en Faculté de Sciences. Quand je me suis renseigné à ce sujet, on m’a dit que depuis quatre ans, personne n’avait obtenu ce prix, car personne n’avait rempli les conditions requises. Je portais mon nom par écrit sur ce tableau d’honneur, et je décidai de me réveiller chaque matin à 3h30. Je passais une heure avec Dieu dans la prière et la lecture biblique, et deux heures dans mes études. J’avais décidé que j’aurai trois heures d’avance sur les autres. Quand les autres étaient encore en train de se réveiller j’avais déjà trois heures d’avance sur eux.
J’avais aussi peur de rater ce prix, je décidai donc que je n’irai pas en congés. Dès le jour où je suis entré à l’université jusqu’au jour de ma sortie, je ne suis pas allé en congés, sauf pendant les trois semaines que j’ai passées dans un cours de formation des dirigeants. Les défis doivent être relevés et non considérés comme un objet de découragement. Les défis sont un appel à avancer. Ils ne sont pas un appel à s’asseoir pour pleurer.
Si Au Début Tu Ne Réussis Pas
Quand j’entreprends quelque chose et que je ne réussis pas, je me dis à moi- même : «La prochaine fois, je réussirai. » Une fois, nous avions commencé un jeûne de quarante jours pour le renversement du prince satanique de Malsi. Je tom- bai malade au huitième jour, et j’étais si malade que je ne pouvais pas continuer le jeûne, mais les Frères continuèrent. Que devais-je donc faire ? M’asseoir et me lamenter sur le fait que je ne pouvais pas continuer le jeûne ? Non. Je me mis de côté, et pendant les trente jours qui suivirent, je travaillai quinze heures par jour. C’est pendant cette période que j’écrivis le livre Prier avec Puissance. Tu ne t’assois pas pour pleurer. Tu avances. Ce qui n’est pas possible aujourd’hui, est un défi pour le lendemain. Mais il faut que cela soit fait.
Les Choses Pratiques
Je vais te demander d’imposer la discipline dans ta vie. J’ai reçu le mandat de te le dire. J’ai mon cahier de méditation pour appuyer cela. Sur la première page de mon cahier de méditation, j’ai écrit le but de ma vie. Je le regarde chaque jour. Je juge toute chose sur la base de comment elle me conduit vers mon but. Ensuite, je médite et j’écris ce que Dieu est en train de dire. J’écris ce que je vois dans les Ecritures. J’écris comment cela s’applique à moi. Je confesse ce qui est mauvais dans ma vie, et je fais des plans pour aller de l’avant. Je note par écrit les choses d’importance capitale, afin d’y revenir. Je souligne certaines choses. D’autres sont écrites en lettres majuscules. Je transcris sur des fiches spéciales d’autres choses qui requièrent une attention spéciale. Toi, lève-toi et fais de même.
Il faut que tu cherches Dieu. Il y a ce qui vient d’un sermon. Mais cela ne remplace pas ce que Dieu peut te dire quand tu es seul, dépendant de là où tu te trouves dans ta vie, et des défis devant toi. Procure-toi un bon cahier pour ta méditation journalière. La raison en est que si Dieu te parle, tu ne vas pas écrire cela sur un bout de papier que tu peux facilement égarer. Même le monde garde un registre de l’histoire nationale. A plus forte raison ne devrais-je pas garder ce que Dieu est en train de me dire et auquel je dois obéir ?
Nous demandons aussi que les enfants méditent. Dès le moment où ils peuvent lire la Bible, ils doivent commencer à méditer, s’ils sont convertis. Dans notre mai- son, il y a trois heures pour le réveil matinal : quelques minutes avant 4H pour moi, me femme, notre fille aînée, et deux autres adultes qui vivent chez nous et qui ont besoin de deux heures pour rencontrer le Seigneur. A 5H, nous réveillons les autres qui ont besoin d’une heure environ pour rencontrer le Seigneur. A 5H30, nous réveillons celui qui a besoin d’environ trente minutes avec le Seigneur. En- suite à 6H, nous avons le culte familial où la Parole est enseignée et où nous prions en tant que famille. Ensuite nous entrons dans la journée.
Parlant de la prière, j’ai plusieurs cahiers de prière, mais il y a celui avec lequel je me déplace, car je l’utilise sur une base quotidienne. Sur la première page, j’ai écrit le but de ma vie.
Pendant ces dernières années, j’ai obtenu cinquante mille réponses aux requêtes de prière. Pour moi, la vie chrétienne est une vie des plus sérieuses, car soit elle vaut tout ce que je peux y investir, ou alors elle ne vaut rien. Et si elle ne vaut rien, il faut que je la rejette complètement et combattre contre elle. Mais le Seigneur Jésus- Christ est Seigneur et Il mérite toute chose. Je veux que tu Le prennes au sérieux de cette manière.
Je suis en train de m’appliquer sérieusement à la chimie et de remplir les conditions requises. Je ne peux pas me donner sérieusement à la chimie et quand j’en viens à la vie chrétienne, je la traite légèrement. Dieu mérite plus de sérieux que la plus haute science. Donnons-Lui le sérieux qu’Il mérite.
Extrait du livre: Faire du Progrès Spirituel, Vol 1 – Z.T. Fomum
