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Presser De L’avant Jusqu’à La Victoire (Z.T. Fomum)

Quiconque est engagé dans le combat spirituel sait que c’est une nécessité absolue de presser de l’avant jusqu’à la victoire. C’est dangereux d’attaquer l’Ennemi et de ne pas presser jusqu’à la victoire totale. Un ennemi blessé, mais pas détruit est un ennemi terrible. Que ne ferait-il pas ?  Dans la bataille contre Aï, la Bible dit :

“L’Eternel dit à Josué : Etends vers Aï le javelot que tu as à la main, car je vais la livrer en ton pouvoir. Et Josué étendit vers la ville le javelot qu’il avait à la main. Aussitôt qu’il eut étendu sa main, les hommes en embuscade sortirent précipitamment du lieu où ils étaient ; ils pénétrèrent dans la ville, la prirent, et se hâtèrent d’y mettre le feu. Les gens d’Aï, ayant regardé derrière eux, virent la fumée de la ville monter vers le ciel, et ils ne purent se sauver d’aucun côté. Le peuple qui fuyait vers le désert se retourna contre ceux qui le poursuivaient. Car Josué et tout Israël, voyant la ville prise par les hommes de l’embuscade, et la fumée de la ville qui montait, se retournèrent et battirent les gens d’Aï. Les autres sortirent de la ville à leur rencontre, et les gens d’Aï furent enveloppés par Israël de toutes parts. Israël les battit, sans leur laisser un survivant ni un fuyard ; ils prirent vivant le roi d’Aï, et l’amenèrent à Josué. Lorsqu’Israël eut achevé de tuer tous les habitants d’Aï dans la campagne, dans le désert, où ils l’avaient poursuivi, et que tous furent entièrement passés au fil de l’épée, tout Israël revint vers Aï et la frappa du tranchant de l’épée. Il y eut un total de douze mille personnes tuées ce jour-là, hommes et femmes, tous gens d’Aï, Josué ne retira point sa main qu’il tenait étendue avec le javelot, jusqu’à ce que  tous les habitants eussent été dévoués par interdit.” (Josué 8 : 18-26). 

Le javelot étendu de Josué était un symbole de la prière. C’était une prière orientée vers un but, dirigée vers le renversement d’Aï. Le javelot ne changea pas de direction. Il le maintint étendu vers Aï. Combien cela a dû être pénible pour lui de main- tenir le javelot étendu vers Aï! Cependant, il le garda dans cette même direction ! Il y eut certainement des distractions, mais il refusa de se laisser distraire. Il savait que la victoire dépendait de ce javelot maintenu dans cette direction. Il savait que l’avenir du peuple qu’il dirigeait dépendait du javelot étendu en direction d’Aï. Il savait que le baisser signifierait la défaite pour eux! Il s’adonna entièrement à cette seule tâche de garder le javelot étendu vers Aï. La Bible dit qu’il n’avait pas retiré la main avec laquelle il avait étendu le javelot jusqu’à ce qu’il eût détruit entièrement tous les habitants de Aï. Quand le dernier habitant de Aï fut tué, le javelot fut abaissé. Ceci me rappelle ce qu’un camarade de classe avait l’habitude de dire il y a quelques années. Il disait souvent: “Ne te repose point jusqu’à ce que ton ennemi soit enterré. S’il est blessé n’arrête pas de le combattre. S’il tombe à terre, continue à frapper et à frapper et ne te repose que lorsqu’il est enterré. Si tu te relaxes avant qu’il ne soit enterré, il pourrait se relever et te blesser”. Josué était en train de faire pareillement. Il persévéra dans la prière jusqu’à ce que la victoire fût établie au-delà de toute contestation.

Ceux qui veulent gagner dans la prière doivent presser de l’avant dans la prière jusqu’à ce que la victoire soit remportée et que les acquis soient consolidés. Nous sommes arrivés à reconnaître qu’il y a trois phases dans le jeûne, des phases qui ont besoin d’être sérieusement élevées en prière. Les trois phases sont : la prépa- ration du jeûne, le jeûne lui-même, et la consolidation des gains du jeûne. Dans la prière, nous reconnaissons qu’il y a aussi trois phases. La phase un, c’est l’at- tente devant le Seigneur pour recevoir Sa volonté et la direction de la prière, puis l’élaboration des sujets de prière. La phase deux, c’est la prière elle-même, c’est- à-dire élever ce qui est nécessaire au Seigneur dans la prière. La phase trois, c’est la consolidation des acquis dans la prière. Ceci se fait en remerciant le Seigneur pour les réponses, et en bâtissant une haie autour de ce qui a été reçu du Seigneur afin que l’Ennemi ne l’atteigne pas et ne détruise pas le fruit de nos labeurs dans la prière. Ainsi, la personne qui prie pour une croisade d’enseignement, priera pour la croisade avant qu’elle n’ait lieu, demandant au Seigneur de préparer les gens pour le ministère de la Parole. Elle priera ensuite pour le ministère, c’est-à-dire lorsque la Parole sera effectivement proclamée : l’écoute, la conviction, la révélation, les ré- solutions pour obéir à la Parole. Enfin, elle priera pour la période après le ministère, protégeant la Parole contre l’Ennemi ; protégeant les résolutions pour qu’elles ne soient pas dérobées ou que leur application ne soit pas différée, etc. Le combat dans la prière prend fin lorsque la vérité enseignée est devenue l’expérience de ceux qui l’ont écoutée. La bataille a alors été gagnée. Alors le javelot peut-être abaissé.

Moïse Pria Jusqu’au Bout

La Bible dit :

“Je me prosternai devant l’Eternel, je me prosternai quarante jours et quarante nuits, parce que l’Eternel avait dit qu’il voulait vous détruire. Je priai l’Eternel, et je dis: Seigneur Eternel, ne détruis pas ton peuple, ton héritage, que tu as racheté dans ta grandeur, que tu as fait sortir d’Égypte par ta main puissante. Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Jacob. Ne regarde point à l’opiniâtreté de ce peuple, à sa méchanceté et à son péché, de peur que le pays d’où tu nous as fait sortir ne dise : C’est parce que l’Eternel n’avait pas le pouvoir de les mener dans le pays qu’il leur avait promis, et c’est parce qu’il les haïssait, qu’il les a fait sortir pour les faire mourir dans le désert. Ils sont pourtant ton peuple et ton héritage, que tu as fait sortir d’Égypte par ta grande puissance et par ton bras étendu.” (Deutéronome 9 : 25-29) 

“Je restai sur la montagne, comme précédemment, quarante jours et quarante nuits. L’Eternel m’exauça encore cette fois ; l’Eternel ne voulut pas te détruire. L’Eternel me dit: Lève-toi, va, marche à la tête du peuple. Qu’ils aillent prendre possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner.” (Deutéronome 10 : 10-11)

Moïse persévéra jusqu’à la victoire. Il était engagé dans un combat avec le Seigneur jusqu’à ce que le jugement et la destruction qu’Israël avait attirés sur lui-même fussent annulés. La bataille avait dû être acharnée. Elle fut si acharnée qu’il n’y eut pas le temps pour manger de la nourriture ou pour boire de l’eau. Elle fut si acharnée qu’il dut se prosterner devant Dieu, s’humilier et implorer non seulement du cœur, mais aussi par sa prosternation. Il implora le premier jour, mais aucune victoire ne fut remportée. Il implora pendant toute la première nuit, mais sans succès. La bataille continua au second jour. Le Seigneur resta inflexible.

Israël avait péché à plusieurs reprises, et cette fois-ci, ils avaient péché très grave- ment. Le Seigneur voulait qu’ils reçoivent ce qu’ils méritaient. Moïse continua. Le septième jour, les choses étaient encore très difficiles. Le Seigneur maintint la même position jusqu’au trentième jour. Moïse devenait faible et affaibli par le jeûne. Cependant, il pressa de l’avant. Son corps était meurtri et douloureux à cause de la position prosternée devant le Seigneur. Cependant, cela ne l’avait pas distrait. Ce qui était en jeu était tel qu’il fallait payer n’importe quel prix. Finalement, au quarantième jour, la victoire fut remportée. Le Seigneur lui dit :

“Je pardonne, comme tu l’as demandé”. Nombres 14 : 20). 

Il confirma qu’Il avait vraiment pardonné en disant à Moïse :

“Lève-toi, va, marche à la tête du peuple. Qu’ils aillent prendre possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner.” (Deutéronome 10 : 11). 

Qu’aurait-ce été si le Seigneur n’avait pas exaucé Moïse au quarantième jour ? Une chose est évidente, il aurait continué à intercéder. Même jusqu’au cinquantième jour, il aurait continué à intercéder. Même avait su qu’il mourrait s’il n’arrêtait pas le jeûne mais continuait avec l’intercession, il aurait continué à intercéder. Il aurait préféré mourir plutôt que de laisser le peuple de l’Eternel perdre son héritage. Avant cela, il avait mis en jeu sa place dans le royaume de Dieu en priant:

Ah! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d’or. Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit.” (Exode 32: 31-32).

Il ne lui serait donc pas impossible de sacrifier sa vie physique pour eux.

Moïse pressa ainsi de l’avant jusqu’au bout. Ceux qui vont au combat dans la prière doivent y aller de telle manière qu’ils soient prêts à y mettre leur tout. S’arrêter avant la victoire, c’est échouer complètement.

Le problème est que la plupart des gens prient à partir d’une position d’aise, pas d’enjeu. Leurs requêtes de prière sont telles que même si Dieu ne répond pas, les choses continueront normalement et aisément. Est-ce surprenant qu’il n’y ait pas de puissantes interventions de Dieu ? Mon bien-aimé permets-moi de te poser une question : “Y a-t-il des requêtes de prière que tu adresses au Seigneur et qui ont une réelle conséquence ? Y a-t-il des sujets de prière tels que si le Seigneur n’exauçait pas il y aura une grande perte de ta part ? Fais-tu des sujets de prière dont la réponse affectera de façon significative le royaume de Dieu sur terre ? Fais-tu des prières qui, une fois exaucées par le Seigneur, causeront des pertes majeures pour le royaume de Satan ? Si de telles prières sont absentes dans ta vie de prière, alors il te serait difficile d’avoir le fardeau qui te contraindra à presser de l’avant à n’importe quel prix jusqu’à ce que la victoire soit remportée.

Le Retrait Est Interdit  

La chose pénible à noter est que pour certains croyants, le chemin devant a été abandonné et le retrait a été accepté. Ils ont démissionné de la grande vocation cé- leste de Dieu en Christ-Jésus et ont accepté en échange quelque chose qui est détestable ou tolérable. Ils ont cessé de poursuivre une vie de sainteté sans nuages. Ils ont cessé de presser de l’avant pour la délivrance de chaque péché en pensées, en paroles et actes. Ils ont accepté l’enfance qui consiste à céder au péché, à confesser et à être restauré, puis après cela, échouer, se relever, et échouer encore. Ils ont abandonné le chemin de l’amour pour tous les saints. Ils ont abandonné le chemin d’aimer le prochain comme soi-même. Ils ont abandonné le chemin de l’amour pour le Seigneur de tout leur esprit, de toute leur âme et tout leur corps. Ils ont abandonné le chemin vers le champ de mission. Ils ont abandonné le chemin de la vie sacrificielle sur le strict minimum, afin d’investir tout le reste dans l’œuvre de s’assurer que partout dans le monde, chaque être hu- main entende parler de l’amour de Dieu manifesté dans le Seigneur Jésus, et que ceux qui croient en Lui puissent Lui rendre une obéissance totale en toute chose.

Es-tu celui qui a une fois vécu et aimé le Seigneur comme c’est écrit ci-dessus ? As-tu rencontré plusieurs difficultés et plusieurs frustrations ? Ne te décourage pas. Presse de l’avant dans la prière. La victoire est garantie !

Cela pourrait être la bataille pour la conversion d’un conjoint, d’un enfant, d’un parent, ou d’un ami. Cela pourrait être le combat dans la prière pour la délivrance d’un quelconque lien. Cela pourrait être le combat pour la guérison d’une maladie mortelle. Cela pourrait être le combat pour la capacité d’accomplir l’appel de Dieu dans ta vie. Quel que soit le problème, la réponse se trouve non seulement dans le combat dans la prière, mais aussi dans la persévérance jusqu’à la victoire. Que les Ecritures suivantes te réconfortent et t’encouragent : “Sur tes murs, Jérusalem, j’ai placé des gardes ; ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l’Eternel, point de repos pour vous ! Et ne lui laissez aucun relâche, jusqu’à ce qu’il rétablisse Jérusalem et la rendre glorieuse sur la terre. (Ésaïe 62: 6).

“Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? Je vous le dis, il leur fera promptement justice.” (Luc 18 : 7-8)  “Je vous le dis, même s’il ne se levait pas pour les lui donner parce que c’est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin. Et moi, je vous dis: Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe” (Luc 11: 8-10) 

  Lève-Toi !

Moïse resta prosterné devant le Seigneur pendant quarante jours et quarante nuits. Il ne se leva que lorsque Dieu lui dit : ” Lève-toi, va, marche à la tête du peuple”. Il n’osa pas se lever de lui-même, parce que cela aurait été se lever sans qu’il ait un peuple à la tête duquel marcher. Puissions-nous rester longtemps en prière et presser de l’avant, sans prendre l’initiative de nous en aller. Puissions-nous nous attar- der dans la prière jusqu’à ce que le Seigneur nous appelle à nous lever de la prière, quand la bataille a été gagnée. Alors nous nous lèverons en triomphe, Son triomphe et le nôtre. Gloire soit à Son saint nom !

Extrait du livre : Combat Spirituel Pratique Par La Prière – Z.T. Fomum

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