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Dieu est descendu à Libreville—1 : La guérison de Kouely Rodrigue

Je m’appelle KOUELY NZIENGUI Rodrigue. Je suis né à Moabi dans la Nyanga, le 16/04/1974. J’ai exactement 34 ans. Je suis l’aînée d’une famille de 13 enfants. Le 29 novembre 2007, alors que nous revenions d’une veillée avec un ami, notre véhicule a percuté un autre véhicule qui était conduit par un citoyen béninois.

Les deux véhicules ont quitté la route pour quelques explications et arrangements à l’amiable car, heureusement, il n’y a pas eu de blessé. Le monsieur a reconnu sa faute et m’a remis ses papiers d’assurance en promettant de supporter tous les frais de réparation. Nous sommes parvenus à un accord puis nous nous sommes séparés. Le monsieur n’a pas quitté sa voiture; au lieu de cela, c’est nous qui sommes allés vers lui. Juste au moment où nous retournions vers notre véhicule, il a commencé à démarrer. C’est alors que l’inattendu se produit : sa voiture prend soudainement feu. Pris de panique et incapable de voir devant lui, il s’abattit sur moi, me frappa violemment et me projeta contre mon ami qui tomba maladroitement en arrière. Un nouvel accident s’est produit qui a causé à mon ami des blessures légères et j’ai subi trois fractures à la jambe, un traumatisme au crâne et aux côtes gauches, un os écrasé à la jambe droite et d’autres blessures graves. J’ai été informé plus tard que j’étais tombé dans le coma sur-le-champ. J’ai été conduit à l’hôpital général de Port-Gentil où les médecins ont estimé qu’il était risqué de m’opérer compte tenu de mon état inquiétant. Selon eux, la meilleure solution était l’amputation ou l’euthanasie (acte qui hâte ou provoque la mort afin de délivrer un malade incurable d’une souffrance extrême) si mes parents étaient d’accord. J’ai donc été maintenu à l’hôpital sans aucune prise en charge médicale sérieuse en dehors des alternatives proposées. Je suis resté à l’hôpital du 29 novembre au 4 décembre 2007. C’est le dernier jour que mon père a décidé de me transférer à Libreville.

Sur le chemin de l’aéroport de Port-Gentil, l’ambulance qui me transportait pour l’évacuation est tombée en panne pendant un long moment. Assez curieusement, lors de mon transfert depuis l’ambulance, les canettes d’oxygène ont été oubliées. L’oxygène disponible dans l’avion n’a duré que dix minutes. Selon les médecins, j’ai miraculeusement survécu pendant près de 20 minutes sans oxygène jusqu’à ce que nous arrivions à Libreville. Dès que nous sommes arrivés au CHL Libreville, mon père a été informé que j’étais à l’article de la mort et que je ne pouvais pas y être admis. La réaction a été la même à l’hôpital militaire, mais sur l’insistance de mon père et son utilisation de moyens plus persuasifs, j’y ai été admis. J’étais dans cet établissement du 04/12/07 au 05/04/08. Là, le Docteur MIKELA, convaincu qu’il y avait encore de l’espoir pour moi, a décidé de m’opérer, même contre l’avis de ses confrères. Malheureusement, j’ai oublié la date de l’opération. Après l’opération, je suis sorti du coma le 01/04/08, mais cela s’est accompagné d’une crise de folie due au choc que j’avais eu sur la tête. Cet état de démence a compliqué la vie professionnelle de mon médecin. On lui reproche d’avoir fait une opération qui a conduit à une crise de folie. Pendant cette crise de folie, je me suis fracturé deux fois la jambe opérée. Je manifestais toutes les attitudes d’un vrai fou : je frottais mes excréments sur les murs de ma chambre d’hôpital, chassais les infirmières, refusais de prendre mes médicaments, me cachais parfois sous le lit alors qu’on me cherchait partout, etc. décidé que je serais transféré à l’hôpital psychiatrique de Melen le 4 mars. Le rapport sur les événements pendant la période de folie a été fait par le personnel médical, les concierges et les autres patients. Dans la nuit du 2 au 3 mars, j’ai eu une vision dans laquelle j’ai vu un homme vêtu d’un blanc pur, magnifique d’éclat et tous ses membres étaient en or. C’était dans un jardin où il n’y avait ni jour ni nuit et où il y avait partout des fleurs d’une beauté que je n’avais jamais vue auparavant. Je me souviens que l’homme m’a dit : « Tu es là depuis que tu as eu l’accident. Curieusement, il était suspendu dans les airs et il ne m’était pas possible de lui parler. Toutes les personnes que l’homme citait apparaissaient au fur et à mesure qu’il les évoquait. Après, il m’a dit : « Maintenant, tu peux revenir. C’est après cette vision que le matin du 3 mars je me suis réveillé dans mon lit à l’hôpital. Mes mains et mes pieds étaient liés. Mon jeune frère qui m’avait accompagné et qui s’était occupé de moi depuis Port-Gentil y était assis. Je lui ai demandé : « Pourquoi suis-je attaché au lit ? Il a été le premier à me raconter les épisodes de ma vie de folie. J’ai dit à mon frère que je ne devais pas être ligoté comme un fou dangereux, alors que j’étais tout à fait normal. C’est ce qui a fait comprendre à tout le monde que j’avais miraculeusement retrouvé mes facultés mentales. Mon médecin m’a immédiatement placée en rééducation. Le 6 mars 2008, ma mère m’a informé par téléphone que notre divorce avait été prononcé. Je tiens à souligner que j’ai souffert un peu d’amnésie quand je suis sorti du coma et parfois j’étais incapable de reconnaître les gens. Le 5

Avril 2008, j’ai finalement quitté l’hôpital et je suis allé chez mon père où j’ai été bien pris en charge. Un problème est survenu le 12 avril lorsque mon père m’a dit que c’était grâce au BWITI et aux sacrifices qu’il avait offerts que j’étais en vie. Je fus mécontent de cette déclaration et manifestai ouvertement mon indignation. Le 14 avril 2008, papa m’a demandé de reconnaître le travail de Bwiti ou de m’éloigner de chez lui. J’ai choisi de m’en aller. En quittant la maison familiale, j’ai rencontré le pasteur ABELAR qui m’a reçu dans son église où je suis resté jusqu’à ce jour.

Quand j’ai quitté l’hôpital, je ne pouvais marcher qu’avec deux béquilles et c’était pénible. Les prières du pasteur qui m’a donné une maison ont commencé à me faire sentir mieux. J’ai abandonné la première béquille et je marchais avec l’aide de la seconde. Même alors, je perdais souvent l’équilibre et tombais de manière précaire chaque fois que je gardais les béquilles de côté. De plus, il m’était impossible de me pencher en avant. C’était tout aussi fastidieux pour moi de monter des escaliers ou de plier les deux jambes. C’était très pénible d’aller aux latrines. C’est dans cet état que j’ai assisté à la convention du professeur Zacharias Tanee Fomum le samedi 24 mai 2008, à l’invitation du frère Gaston. Cet après-midi-là, c’est un frère de l’église (maintenant je sais que c’était le frère Abdon) qui m’a soutenu et m’a aidé à monter les marches de “l’église des Charbonnages”. J’avais commencé à lire des livres écrits par le professeur Zacharias à Port-Gentil. Je n’ai donc pas hésité quand j’ai appris qu’il serait l’orateur de cet événement. J’ai assisté à la réunion de samedi jusqu’à la fin. J’attendais avec impatience la réunion du lendemain. Je suis venu le lendemain, dimanche, avec empressement pour ne manquer aucune partie de la réunion. Une fois de plus, je suis resté jusqu’à la fin.

Pendant les prières pour les malades, je sentais une fraîcheur qui enveloppait mes jambes. Tout d’un coup, je me suis levé promptement et, curieusement, sans aucun appui. J’ai réalisé que quelque chose venait d’arriver à ma santé physique. Je me dirigeai vers la scène et montai les marches avec une facilité surprenante. Sur scène, j’ai marché d’un pas soutenu et soutenu d’un côté à l’autre, sans ma béquille et sans aucun problème. Il y eut une explosion de joie dans la salle de la part de ceux qui m’avaient vu dans mon premier état la veille. De plus, mes prières ont été exaucées lorsque le professeur Fomum est venu et m’a imposé les mains. J’ai pleuré de joie. C’est le cœur rempli de joie et de gratitude envers le Seigneur que je suis rentré chez moi ce soir-là. Depuis ce jour, je monte les escaliers sans aucun problème, je marche sans béquilles et sans tomber. Je peux me pencher en avant, à gauche et à droite. Pour le moment, je peux marcher sur de longues distances et faire tout ce que je ne pouvais pas faire ou que je trouvais difficile à faire il y a environ une semaine (avant de recevoir le ministère). Beaucoup de choses ont changé dans ma santé. Chaque jour, je découvre personnellement les changements. Je n’ai ressenti aucun symptôme de maladie ou de paralysie dans mes jambes depuis ce dimanche inoubliable. Le Seigneur est merveilleux. Il a eu pitié de moi, m’a guéri et m’a donné une nouvelle vie. Que son nom soit glorifié ! Amen!

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