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Le Dieu Qui Prend Son Temps (Z.T. Fomum)

Abram avait dû partager toutes les promesses de Dieu avec sa femme Saraï. Combien les promesses avaient dû susciter en elle l’espoir qu’elle serait bientôt délivrée de la malédiction de la stérilité ! La dernière fois que Dieu avait parlé à Abram, Il l’avait assuré que son propre fils et non l’esclave né dans sa maison serait son héritier, Saraï avait dû comprendre que ce fils naîtrait d’elle. O comme elle dû attendre ! Chaque mois tous les deux attendaient les signes de grossesse, mais ils ne voyaient aucun signe.

Elle attendit et attendit, mais les choses continuèrent comme avant. Un profond sentiment d’échec l’avait probablement enveloppée et des doutes l’avaient assaillie. C’est à ce moment qu’elle avait permis à l’ennemi de parler à son cœur. Il avait dû lui dire: “Dieu a-t-Il réellement dit à Abram qu’Il lui donnerait un fils qui soit son propre fils ? A-t-il bien écouté Dieu ? Regarde, vous êtes tous les deux dans ce pays où Il vous a appelés depuis dix ans. Vous êtes juste tels que vous êtes venus et vos chances d’avoir un enfant sont diminuées de dix ans. Tu dis que Dieu lui a promis qu’il aurait son propre fils. Vous avez assez attendu. Si ce fils devait naître de toi, il serait déjà né. Dieu ne t’aime pas. Il t’a empêchée d’avoir des enfants. Fais quelque chose pour aider ton mari à avoir un enfant. Tu as cette servante égyptienne. Laisse ton mari aller vers elle et que cet enfant que Dieu a promis vienne par elle. Il sera son fils, bien qu’il ne naisse pas de toi et tu auras ainsi montré à ton mari que tu veux son bonheur et sa réussite à tout prix. En plus, elle est ta servante et son enfant sera ton enfant et non le sien. Ne vois-tu pas que tu as attendu assez longtemps ? Dix ans sont-ils une petite chose pour toi ? Il y a lieu que tu agisses immédiatement. Il faut battre le fer quand il est encore chaud. Abram a maintenant quatre-vingt-cinq ans. S’il doit avoir l’enfant que tu dis que Dieu lui a promis, alors il faut que ce soit maintenant, sinon il sera trop tard. Agis tout de suite.”

L’ennemi parla à Saraï. Dieu était en train de prendre Son temps. Il prend toujours Son temps. L’ennemi est toujours pressé. Le Temps de Dieu n’était pas encore accompli. Le temps de l’ennemi est toujours là. Cela me rappelle Eden où l’ennemi avait parlé à Eve. Il n’avait pas parlé directement à Adam, et ici il n’avait pas parlé directement à Abram. Satan choisit toujours qui il peut utiliser pour injecter ses pensées dans l’homme. Il choisit toujours ceux qui ont entendu ce que Dieu a dit par personne interposée, c’est-à-dire, à travers une autre personne. Il trouve souvent difficile de s’introduire en celui qui a entendu Dieu clairement.

Il accuse toujours Dieu. Saraï dit: “L’Eternel m’a rendue stérile.” Pour elle, elle aurait normalement eu des enfants ; mais Dieu S’était placé sur son chemin pour tout bloquer. Elle était en train d’accuser Dieu d’être mauvais. Elle imputait à Dieu ce que le diable avait fait ; car c’était le diable et non Dieu qui l’avait rendue stérile, et c’était Dieu qui avait promis de la guérir de la stérilité.

Accuses-tu Dieu pour tes maladies et tes malheurs ? Dis-tu que c’est Lui qui les envoie ? Si tu dis cela, tu es en train d’écouter le diable et de coopérer avec lui. Dieu est Celui qui guérit. Dieu n’a pas un magasin de maladies d’où Il t’a envoyé une.

Dieu ne rend personne pauvre. Dieu n’apporte pas le malheur, la douleur, les échecs, etc., à quiconque. Toutes ces choses sont contre Lui. Il veut le meilleur pour Son peuple la santé parfaite pour Son peuple. Il veut que Son peuple prospère

Il ne peut pas vouloir que Son peuple soit malade, quand Lui-même est la parfaite santé. Il ne veut pas que Son peuple soit pauvre alors que tout l’or et tous les troupeaux sont à Lui. Il veut le meilleur-même en toutes choses pour les Siens. Il veut que les Siens soient comme Lui

Toute condition qui puisse empêcher aux enfants de Dieu de Lui ressembler dans toute leur personnalité ne vient pas de Dieu. Elle n’est pas la volonté parfaite de Dieu. C’est l’oeuvre de Son ennemi Satan. C’est dans Sa volonté permissive. Ainsi que tout le monde le sache clairement:

Regarde Job. C’était Satan qui avait frappé sa santé, ses biens et ses enfants. Ce fut Dieu qui lui restitua tout.

C’est Satan qui trompe les enfants de Dieu en leur faisant penser que Dieu leur a envoyé ces “paquets d’amour”

Sont-ce là des paquets d’amour ? Sont-ils des bénédictions ? Ils ne le sont pas. Dieu n’a-t-Il pas dit: “Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance” ? (Jérémie 29:11) Cette stérilité ne peut pas être l’avenir et l’espérance qu’Il a planifiés pour toi.

Quand l’ennemi avait d’abord injecté en Saraï cette pensée selon laquelle Dieu l’avait rendue stérile, elle aurait dû la rejeter. Elle aurait dû renvoyer la pensée. Elle aurait dû confesser la bonté de Dieu. Elle aurait dû confesser la promesse que Dieu avait faite à Abram. Elle aurait dû dire: “J’aurai un enfant. Dieu l’a dit. Il en sera ainsi.” Elle permit plutôt à l’apitoiement sur soi de l’envelopper. Arrête cette romance avec Monsieur ou Mademoiselle ou Madame apitoiement sur soi. Arrête de  recevoir fréquemment ses visites. Ecris sur la porte de ton cœur et de ton esprit: “Cet endroit est hors de portée de l’apitoiement sur soi.” L’apitoiement sur soi conduit souvent au désespoir et au péché.

Dieu avait promis de donner un fils à Abram. Cependant, Il n’était pas pressé. Il n’est jamais pressé. Ce fils devait venir lorsque Son temps serait pleinement accompli et non avant. Saraï aurait dû demander au Seigneur: “N’est-il pas encore temps pour que cet enfant vienne ?” Si elle avait posé cette question, elle aurait reçu cette réponse du Seigneur: Ma fille, je pense à toi. Je pense toujours à toi. Tu auras l’enfant. J’attends seulement le bon moment pour te le donner. Que ton cœur ne se trouble point. Ne crains point. Mon temps n’est pas encore venu.”

Quelques années plus tard, Jésus devait dire à Marie, sa mère : “ Mon heure n’est pas encore venue.” (Jean 2:4), et à ses frères, “Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt.” (Jean 7: 6) Il est important que nous recevions tout ce que Dieu a pour nous dans la plénitude de Son temps. Cette plénitude du temps a été planifiée pour notre bien.

Extrait du livre : Connaître Le Dieu De Bonté Sans Pareil

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